sexta-feira, 25 de outubro de 2013

René Char, a explosão da poesia

"Um poeta deve deixar traços de sua passagem, não provas. Só os traços evocam o sonhar" "La parole en archipel)

René Char, la poésie dans son éclat

Char« Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver ». (La Parole en archipel)

Pour qui s’engage patiemment et sans arrière-pensée dans la lecture approfondie de l’œuvre de René Char, le voyage en vaut la peine. À l’image de son auteur, qui fut un grand résistant, on est devant une poésie qui résiste, qui se conquiert et se gagne, comme une Terre Promise à qui veut la mériter.
Dans l’un de ses poèmes les plus connus, Le requin et la mouette (1947), Char écrit : « Hier, le requin et la mouette ne communiquaient pas ». Mais pour lui, la poésie a tous les pouvoirs, même celui de permettre la communication entre le requin et la mouette. Sa poésie a l’audace de tous les raccourcis. Elle tient de l’éclair. Elle a la splendeur de l’étoile filante.
René Char est né en 1907, dans le Vaucluse, à l’Isle-sur-la-Sorgue, dont son père était le maire. Après des études secondaires en Avignon, une jeunesse agitée et révoltée, une école de commerce à Marseille, il monte à Paris, rejoindre Éluard, auquel il sera lié par une fidèle amitié.
En 1929, il adhère au groupe surréaliste. Avec Éluard et Breton, il écrit Ralentir travaux (1930) et fonde avec eux « le surréalisme au service de la révolution ». Mais dès 1934, il s’éloigne du groupe, publiant Le Marteau sans maître. La même année il découvre l’œuvre du peintre Georges de La Tour.
Mobilisé en Alsace en 1939, il regagne le Vaucluse après la déroute de 1940. En 1941, il entre dans la Résistance. Sous le nom d’Alexandre, il dirige le réseau Action, dans le secteur de la Durance, où il rassemble des munitions, organise des parachutages et des sabotages. Volontairement, au cours de la guerre il ne publie rien, mais rédige un carnet de notes, où il consigne ses réflexions sur sa vie de résistant, et qu’il publie en 1946, sous le titre Feuillets d’Hypnos, dont voici le fragment 178 :
La reproduction en couleurs du Prisonnier de Georges de La Tour que j’ai piquée sur le Le Prisonnier de Georges de La Tourmur de chaux de la pièce où je travaille, semble, avec le temps, réfléchir son sens de notre condition. Elle serre le cœur mais combien désaltère ! Depuis deux ans, pas un réfractaire qui n’ait, passant la porte, brûlé ses yeux aux preuves de cette chandelle. La femme explique, l’emmuré écoute. Les mots qui tombent de cette terrestre silhouette d’ange rouge sont des mots essentiels, des mots qui portent immédiatement secours. Au fond du cachot, les minutes de soif de la clarté tirent et diluent les traits de l’homme assis. Sa maigreur d’ortie sèche, je ne vois pas un souvenir pour la faire frissonner. L’écuelle est une ruine. Mais la robe gonflée emplit soudain tout le cachot. Le Verbe de la femme donne naissance à l’inespéré mieux que n’importe quelle aurore.
Reconnaissance à Georges de La Tour qui maîtrisa les ténèbres hitlériennes avec un dialogue d’êtres humains.

In Feuillets d'Hypnos, © La Pléiade, p.218

Après la Libération, ayant renoncé à toute carrière politique, il fait paraître deux recueils, qui établissent sa renommée, Seuls demeurent (1945) et Le poème  pulvérisé (1947), bientôt réunis sous le titre Fureur et mystère (1948). Puis il publie Les Matinaux (1950), Recherche de la base et du sommet (1955), La Parole en archipel (1962). En souhaitant faire jouer à Avignon une pièce de théâtre qu'il venait d'écrire et en mettant en relation ses amis Christian et Yvonne Zervos et Jean Vilar, il est à l'origine, en 1947, du premier Festival de théâtre d'Avignon. En 1965, il organise une campagne de manifestations contre l’installation de fusées atomiques sur le plateau d’Albion, en Haute-Provence.
En mai 1968, une hémorragie cérébrale le frappe gravement ; mais par bonheur il peut continuer d’écrire et publie Le nu perdu (1971) et Aromates chasseurs (1976). En 1978, il quitte Paris, pour regagner l’Isle-sur-la-Sorgue. La même année, il subit un grave accident cardiaque : « L’homme se défait aussi sûrement qu’il fut jadis composé. La roue du destin tourne à l’envers et ses dents nous déchiquettent », écrit-il.
En 1982, le musée René Char est inauguré à l’Isle-sur-la-Sorgue. En 1983, ses œuvres complètes sont publiées dans La Pléiade. Il rend un ultime hommage à sa région natale avec Les Voisinages de Van Gogh (1985), tandis qu’un nouvel accident cardiaque le frappe. Il meurt le 19 février 1988, avant la publication de son dernier recueil, Éloge d’une Soupçonnée.
Sa vie durant il se lia d’amitié avec de nombreux artistes, ses alliés substantiels, comme il les appelle, parmi lesquels Camus, Braque, Nicolas de Staël, Picasso, Miro, Vieira da Silva… et Pierre Boulez qui composa trois Cantates sur ses poèmes.
Avec René Char, tout commence dans l’allégresse d’un matin, à l’instant du premier bonheur sensible, de l’éveil, du jaillissement : « J’ai pesé de tout mon désir / Sur ta beauté matinale / Pour qu’elle éclate et se sauve ». Sa poésie est celle d’un homme toujours en mouvement, énergique, impatient. Elle bondit, jaillissant avec force, rapidité et violence. Une écriture fulgurante, souvent concise comme l’éclair. D’ailleurs il se définit lui-même, dans Le poème pulvérisé, comme un « saxifrage éclaté », un briseur de rochers, un insurgé dont la poésie recèle une puissance explosive, une énergie disloquante, libératrice, capable de faire voler en éclats nos certitudes, comme le gel peut faire éclater la roche. Pour lui, la poésie est une arme véritable, comme une grenade, dont nous recueillons les pépins éclatés que sont ses poèmes. Une écriture à fragmentation, comme les 237 fragments de Feuillets d’Hypnos, écrits en plein maquis, petits blocs autonomes de langage, éparpillés, émiettés, pulvérisés, dont voici quelques extraits :

- Le temps n’est plus secondé par les horloges, dont les aiguilles s’entre-dévorent aujourd’hui sur le cadran de l’homme. (fragment  26)
    - L’adoration des bergers n’est plus utile à la planète (31)
- Si l’homme parfois ne fermait pas souverainement les yeux, il finirait par ne plus voir ce qui vaut d’être regardé (59)
- Notre héritage n’est précédé d’aucun testament (62)
    - Nous errons auprès des margelles dont on a soustrait les puits (91)
- À tous les repas pris en commun, nous invitons la liberté à s’asseoir. La place demeure vide, mais le couvert est mis. (131)
- Serons-nous plus tard semblables à ces cratères où les volcans ne viennent plus et où l’herbe jaunit sur sa tige ? (147)
- Voici l’époque où le poète sent se dresser en lui cette méridienne force d’ascension. (162)
- Le fruit est aveugle. C’est l’arbre qui voit. (165)
- Être du bond. N’être pas du festin, son épilogue (197)
- Dans nos ténèbres, il n’y a pas une place pour la Beauté. Toute la place est pour la Beauté. (237)

Pour René Char, la poésie représente l’activité par excellence. Sans elle, le monde reste Atelier du poeteplongé dans les ténèbres. La lumière tombe du poème sur les choses, les mettant à leur place. Le poème, conjuguant les éléments premiers par une sorte d’alchimie, les transforme en poussière d’or. Il est le creuset où les cendres du quotidien sont portées à l’incandescence. Et leur rayonnement lumineux métamorphose durablement nos ténèbres. Sa poésie, parsemée d’aphorismes et de sentences brèves, qui scintillent comme une multitude d’astres dans la voie lactée, a la splendeur d’une pluie d’étoiles filantes, dont les traces nous font rêver.
Une poésie pleine d’espoir, bien que sans illusion sur les hommes. Une poésie qui désire intensément et interpelle avec force : « À chaque effondrement des preuves, le poète répond par une salve d’avenir » (Seuls demeurent, 1945).

Redonnez-leur…

Redonnez-leur ce qui n’est plus présent en eux,
Ils reverront le grain de la moisson s’enfermer dans l’épi et s’agiter sur l’herbe.
Apprenez-leur, de la chute à l’essor, les douze mois de leur visage,
Ils chériront le vide de leur cœur jusqu’au désir suivant ;
Car rien ne fait naufrage ou ne se plaît aux cendres ;
Et qui sait voir la terre aboutir à des fruits,
Point ne l’émeut l’échec quoiqu’il ait tout perdu.

In Fureur et mystère, Les loyaux adversaires, © La Pléiade, p.242

« Le poète se remarque à la quantité de pages insignifiantes qu’il n’écrit pas », déclare, non sans humour, René Char (À une sérénité crispée). Avec le poème, on passe de l’existence à l’être. Et notre éventuelle difficulté à lire cette poésie est à la mesure de la distance où nous nous trouvons de l’être. C’est une sorte de critère : la poésie de Char n’est opaque qu’à ce qui est opaque en nous. D’où nos difficultés, et non son prétendu hermétisme.

Commune présence

Tu es pressé d’écrire
Comme si tu étais en retard sur la vie.
S’il en est ainsi fais cortège à tes sources.
Hâte-toi
Hâte-toi de transmettre
Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance.
Effectivement tu es en retard sur la vie
La vie inexprimable
La seule en fin de compte à laquelle tu acceptes de t’unir.
Celle qui t’est refusée chaque jour par les êtres et par les choses
Dont tu obtiens péniblement de-ci de-là quelques fragments décharnés
Au bout de combats sans merci.
Hors d’elle tout n’est qu’agonie soumise fin grossière.
Si tu rencontres la mort durant ton labeur
Reçois-la comme la nuque en sueur trouve bon le mouchoir aride
En t’inclinant.
Si tu veux rire
Offre ta soumission
Jamais tes armes.
Tu as été créé pour des moments peu communs.
Modifie-toi, disparais sans regret
Au gré de la rigueur suave.
Quartier suivant quartier la liquidation du monde se poursuit
Sans interruption
Sans égarement.

Essaime la poussière
Nul ne décèlera votre union.

In Moulin premier (1936), Dans l’Atelier du poète, coll. Quarto,  © Gallimard, 1996, p. 250-251

Tout est dit en quelques mots dans ce poème : l’impatience du poète. Les trois dimensions de sa poésie, avec sa part de rêve, de révolte et d’engagement. Le défi en face duquel il se trouve : transmettre l’inexprimable. Le double mouvement de destruction et de fécondité. Le tout concernant un être d’exception, capable de rester dans l’ombre.
Par son style profondément original, la violence et l’intensité de ses images, René Char a rénové la poésie moderne. Unanimement reconnu, il demeure l’un des rares auteurs à avoir été publié dans La Pléiade de son vivant.  En 1957, Albert Camus lui rendit hommage à Stockholm,  déclarant que « depuis Apollinaire, il n’y avait pas eu dans la poésie française une révolution comparable à celle qu’a accomplie René Char. »

Sur sa tombe, à l’Isle-sur-la-Sorgue, sont gravés ses propres mots :
« Si nous habitons un éclair, il est au cœur de l’éternité ».
   
                           ****

Nicolas de Staël

Le champ de tous et celui de chacun, trop pauvre, momentanément abandonné.              
Nicolas de Staël nous met en chemise et au vent la pierre fracassée.
Dans l’aven des couleurs, il la trempe, il la baigne, il l’agite, il la fronce.
Les toiliers de l’espace lui offrent un orchestre.

Ô toile de rocher, qui frémis, montrée nue sur la corde d’amour !
En secret un grand peintre va te vêtir, pour tous les yeux, du désir le plus entier et le moins exigeant.

In Recherche de la base et du sommet, II Alliés substantiels, © La Pléiade, p.702

                          ****

La chambre dans l’espace

Tel le chant du ramier quand l’averse est prochaine – L’air se poudre de pluie, de soleil revenant –, je m’éveille lavé, je fonds en m’élevant ; je vendange le ciel novice.

Allongé contre toi, je meus ta liberté. Je suis un bloc de terre qui réclame sa fleur.

Est-il gorge menuisée plus radieuse que la tienne ? Demander c’est mourir !

L’aile de ton soupir met un duvet aux feuilles. Le trait de mon amour ferme ton fruit, le boit.

Je suis dans la grâce de ton visage que mes ténèbres couvrent de joie.

Comme il est beau ton cri qui me donne ton silence !

In Les Matinaux, La Parole en archipel, © La Pléiade, p.372

Bibliographie sélectiveLettera amorosa
  • Ralentir travaux, en collaboration avec Breton et Éluard, © Éditions surréalistes, 1930
  • Le Marteau sans maître, © Éditions surréalistes, 1934
  • Seuls demeurent, © Gallimard, 1945
  • Feuillets d’Hypnos, © Gallimard, 1946
  • Le poème pulvérisé, © revue Fontaine, 1947
  • Fureur et mystère, poèmes de 1945 à 1948, © Gallimard, 1948
  • Les Matinaux, © Gallimard, 1950
  • À une sérénité crispée, © Gallimard, 1951
  • Lettera amorosa, © Gallimard, 1953
  • Recherche de la base et du sommet, © Gallimard, 1955
  • La Parole en archipel, © Gallimard, 1962
  • Dans la pluie giboyeuse, © Gallimard, 1968
  • Le nu perdu, © Gallimard, 1971
  • Aromates chasseurs, © Gallimard, 1976
  • Chants de la Balandrane,© Gallimard, 1977
  • René Char, Œuvres complètes, par Jean Roudaut,  La Pléiade, © Gallimard, 1983 / rééd.  1995
  • Les Voisinages de Van Gogh, © Gallimard, 1985
  • Éloge d’une Soupçonnée, © Gallimard, 1988
  • Le René Char de René Char - Chloé Poizat, © Mango jeunesse, album Dada, 2001
Et dans la collection Poésie/Gallimard :
  • Fureur et mystère, préface d’Yves Berger, 1966
  • Les Matinaux, suivi de La Parole en archipel, 1969
  • Recherche de la base et du sommet, 1971
  • Le nu perdu, 1978
  • Éloge d’une Soupçonnée,  précédé d’autres poèmes  (1973 - 1987),  1989
  • La Planche de vivre, traductions en collaboration avec Tina Jolas, 1995
  • En trente-trois morceaux, et autres poèmes, suivi de Sous ma casquette amarante, 1997
  • Lettera amorosa, illustrations de Georges Braque et Jean Arp, 2007
L'éclair au front de Laurent Greilsamer Autour de l’auteurRené Char de Jérôme Prieur
  • René Char, par Pierre Guerre, coll. Poètes d’Aujourd’hui n° 22, © Seghers, 1971
  • René Char en ses poèmes, par Paul Veyne, coll. « Essais », © Gallimard, 1990
  • René Char, La Sorgue et autres poèmes, anthologie établie par Marie-Claude Char et Paul Veyne, © Classiques Hachette, 1994
  • René Char, Dans l’atelier du poète, par Marie-Claude Char, coll. Quarto, © Gallimard, 1996
  • L'éclair au front, la vie de René Char de Laurent Greilsamer, © Fayard, 2006
  • Pays de René Char, par Marie-Claude Char, © Flammarion, 2007
  • René Char, le catalogue de l’exposition, © BNF/Gallimard, 2007
  • René Char, un film de Jérôme Prieur – Un DVD Arte vidéo, 2006

Internet
Contribution de Jacques Décréau

terça-feira, 17 de abril de 2012

pluvial




Amanhecendo.
Chuva molhando o tempo.
Ideias úmidas.

Hora de trabalhar a melancolia.



(Tetê Macambira, em 17 abril 2012)

domingo, 25 de março de 2012

Maria Bonita


Visitas me fazem agir:
           gosto de alimentar,
                         acariciar,
                         à vontade deixar.


Ela me vem  encolhida, 
            vontade de falar
            vento nos curtos cabelos
            veludo de voz visita.


Olha sorrindo,
         parecendo gostar
         indagando porquês
         ficando relax.


Levanta-se, 
                    lava louça,
      dança,
              faz confissões,
             deita-se na rede,
              senta-se no chão,
      caminha sobre os tons de Elis,
   deixa-se seduzir por meu tempero.
Sorri.


E desabafa.
              Não chora.
                       E tergiversa sobre outros assuntos.
                                          Ri.


Ouvir a risada de Gleucimaria Bonita em minha casa
é como se os sinos de Natal badalassem 
      [ em mais-que-perfeita harmonia
(mesmo que fora de época).


E sorrio, por minha vez.


(Tetê Macambira , em 29 de dezembro de 2004)

quarta-feira, 29 de fevereiro de 2012

(Sem Título)








doendo mais do que o imaginado 

rua deserta, chão molhado

meu momento blues inopinado


(Tetê Macambira, 29 de fevereiro de 2012)

quarta-feira, 2 de novembro de 2011

Roteiros e Cronogramas Português 4ª etapa / 2011

ROTEIRO PARA A AB PORTUGUÊS - 4ª ETAPA

8º E.F. II / MANHÃ E TARDE

"O Pequeno Príncipe", de Antoine de Saint-Exupèry
... Compreensão do Texto e Vocabulário
Literatura Infanto-juvenil
Figuras de Linguagem
Uso do porque
Ortografia

9º EF II / MANHÃ E TARDE

"A Corrente da Vida"
Compreensão do Texto e Vocabulário
Romance
Colocação pronominal
Pronome demonstrativo
Ortografia ( E ou I? / O ou U?/ C, Ç ou SS ?)
 
CRONOGRAMA PORTUGUÊS - 8º EF II

31/10 > Uso do porque / Figuras de Linguagem (continuação: Eufemismo, Hipérbole, Personificação ou Prosopopeia, Ironia, ...............)
04/ 11 > (turno da manhã) Conclusão de "O Pequeno Príncipe"
07/11> Ortografia /Literatura infanto-juvenil
... 09 e 11/11 > Apresentação dos Trabalhos /Trabalhando o paradidático
14/11 > "O Pequeno Príncipe" - mensagens
16 e 18/11 > Revisão
21 a 25/11 > AB
28/11 a 02/12 > Revisão para a AG
05 a 09/12 > AG
12/12 > Resultado da AG
12 a 23/12 > Aulas de Recuperação
26/12 a 1º/01/2012 > RECESSO
 
CRONOGRAMA PORTUGUÊS 9ºEFII / MANHÃ E TARDE

31/10 > Texto: Interpretação e Linguagem (pp 230 e 231 -casa: p. 232 - trocando Ideias) /Pronome Demonstrativo (pp 243 e 244; 266 a 268- casa: p. 199)
07/11 > Romance / Ortografia (pp 199 a 201; 178 a 180 - casa: ESTUDE!!!)
09/11 > Apresentação dos trabalhos /Tira- dúvidas (resolução oral > participação)
... 16/11 > Revisão
21 a 25/11 > AB
28/11 a 02/12 > Revisão para a AG
05 a 09/12 > AG
12/12 > Resultada da AG
12 a 23/12 > Aulas de Recuperação
26/12 a 01/01/2012 > Recesso
 
 

segunda-feira, 22 de agosto de 2011

Mini teste Gabaritado

Mini teste Gabaritado


9º ef manhã / tarde

Assunto: Concordância – em 22/08/2011, segunda-feira



1) Assinale a alternativa em que ocorreu erro de concordância nominal.

a) livro e revista velhos

b) aliança e anel bonito

c) rio e floresta antiga

d) homem, mulher e criança distraídas



2) Assinale a frase que contraria a norma culta quanto à concordância nominal.

a) Falou bastantes verdades.

b) Já estou quites com o colégio.

c) Nós continuávamos alerta.

d) Haverá menos dificuldades na prova.



3) Há erro de concordância nominal na frase:

a) Nenhuns motivos me fariam ir.

b) Estavam bastante fracos.

c) - Muito obrigada, disse a mulher.

d) Foi um crime de lesa-cristianismo.



4) Está correta quanto à concordância nominal a frase:

a) Levou camisa, calça e bermuda velhos.

b) As crianças mesmo consertariam tudo.

c) Trabalhava esperançoso o rapaz e a moça.

d) Preocupadas, a mãe, a filha e o filho resolveram sair.



5) Cometeu-se erro no emprego de ANEXO em:

a) Anexas seguirão as fotocópias.

b) Em anexo estou mandando dois documentos.

c) Estão anexos a certidão e o requerimento.

d) Anexo seguiu uma foto.



6) Há erro de concordância nominal na seguinte frase:

a) Vós próprios podereis conferir.

b) Desenvolvia atividades o mais interessantes possíveis.

c) Anexo ao requerimento a documentação solicitada.

d) Ele já estava quite e tinha bastantes possibilidades de vitória.



7) Assinale o erro de concordância nominal.

a) Maçã é ótimo para isso.

b) É necessário atenção.

c) Não será permitida interferência de ninguém.

d) Música é sempre bom.



8) Assinale a frase imperfeita quanto à concordância nominal.

a) O artista andava por longes terras.

b) Realizava uma tarefa monstro.

c) Os garotos eram tal qual o avô.

d) Aquela é a todo-poderosa.



9) Em qual alternativa apenas a segunda palavra dos parênteses pode ser usada

na lacuna?

a) Estudei música e literatura............................ ( francesa / francesas )

b) Histórias quanto.............................. tristes. ( possível / possíveis )

c) Nem um nem outro......................... fugiu. ( animal / animais )

d) Só respondia com .......................palavras. ( meio / meias )



10) Marque o erro de concordância.

a) Os alunos ficaram sós na sala.

b) Já era meio-dia e meio.

c) Os alunos ficaram só na sala.

d) Márcia está meio vermelha.



11) Assinale a opção em que o nome da cor apresenta erro de concordância.

a) Tem duas blusas verde-musgos.

b) Usava sapatos creme.

c) Comprou faixas verde-azuladas.

d) Trouxe gravatas azul-celeste.



12) Aponte o erro de concordância.

a) Vi homem e mulher animados.

b) Era uma pseuda-esfera.

c) Encontramos rio e lagoa suja.

d) Regina ficou a sós.



13) Marque a frase com palavra mal flexionada.

a) Comprou camisas vermelho-sangue.

b) Assuntos nenhum lhe agravavam.

c) Não há quaisquer perspectivas.

d) Elas não se abrem por si sós.



14) (PROF.-MT) A frase em que a concordância nominal contraria a norma

culta é:

a) O poeta considera ingrata a terra e o filho.

b) O poeta considera ingrato o filho e a terra.

c) O poeta considera ingratos a terra e o filho.

d) O poeta fala de um filho e uma terra ingratas.

e) O poeta fala de uma terra e um filho ingratos.



15) (T.A.CÍVEL-RJ) "tornou-se absolutamente claro para mim que eu queria

mesmo era escrever em português."

Das frases abaixo, a que contraria a norma culta quanto à concordância

nominal é:

a) Tornou-se clara para o leitor minha posição sobre o assunto.

b) Deixei claros para o leitor meus pontos de vista sobre o assunto.

c) Ficou clara para o leitor minha posição e meus argumentos sobre o

assunto.

d) Ficaram claras para o leitor minha posição e argumentação sobre o

assunto.

e) Quero tornar claros para o leitor serem estes meus argumentos sobre o

assunto.



16) (TFC) Assinale a opção em que não há erro.

a) Seguem anexo os formulários pedidos.

b) Não vou comprar esta camisa. Ela está muito caro.

c) Estas questões são bastantes difíceis.

d) Eu lhes peço que as deixem sós.

e) Estando pronto os preparativos para o início da corrida, foi dada a

largada.



17. Complete os espaços com um dos nomes colocados nos parênteses.



a) Será que é __________________ essa confusão toda?

(necessário/ necessária)



b) Quero que todos fiquem ________________.

(alerta/ alertas)



c) Houve ____________ razões para eu não voltar lá.

(bastante/ bastantes)



d) Encontrei ____________ a sala e os quartos.

(vazia/vazios)



e) A dona do imóvel ficou __________ desiludida com o inquilino.

(meio/ meia)











18. Colocar: "C” quando correto, “E” quando errado



a) ( ) Amanhã se fará os últimos exames.

b) ( ) Restam-me alguns dias de férias.

c) ( ) Os Estados Unidos intervieram nos conflitos sul-africanos há alguns meses.

d) ( ) É necessária liberdade de expressão.

e) ( ) São crianças a cuja situação muita gente é insensível.

f) ( ) Envie algum dinheiro daquela casa de caridade.

g) ( ) Assisti e gostei muito daquele filme.

h) ( ) Não me pouparam esforços para que o rio fosse despoluído.





19. (CESBRANRIO) “Noites pesadas de cheiros e calores amontoados...”



Aponte a opção em que, substituídos os substantivos destacados acima, fica incorreta a concordância de “amontoado”.



a) nuvens e brisas amontoadas

b) odores e brisas amontoadas

c) nuvens e morros amontoados

d) morros e nuvens amontoados

e) brisas e odores amontoadas





20. (MACKENZIE)



I. Os brasileiros somos todos eternos sonhadores.

II. Muito obrigadas! - disseram as moças.

III. Sr. Deputado, V. Exa. Está enganada.

IV. A pobre senhora ficou meio confusa.

V. São muito estudiosos os alunos e as alunas deste curso.



Há uma concordância inaceitável de acordo com a gramática:



a) em I e II

b) em II, III e IV

c) apenas em II

d) apenas em III

e) apenas em IV





.........................................................................................................................

Colégio Brasil

9º do ensino fundamental - Turno: .................

Nome: - Nº:



(Destaque a parte na área pontilhada e entregue SOMENTE o gabarito – sem rasura nem o uso do corretivo)



01 02 03 04 05 06 07 08 09 10



11 12 13 14 15 16 17 18 19 20







Questão 17: a) .............................................................

b) .............................................................

c) .............................................................

d) .............................................................

e) ..............................................................



Questão 18: a ................ b ................ c ................ d ................

e ................ f ................ g ................ h ................

GABARITO



1- d distraída/ distraídos

2- B quite

3- D Leso deve concordar com o substantivo a que aparece ligado no nome composto.

4- c Não há erro.

5- D Anexo deixou de concordar com foto.

6- B A palavra possível concorda com o artigo.

7- C Não será permitido.

8- C Os garotos eram tais qual o avô.

9- D - meias palavras

10- B Meio dia e meia

11- A Verde - musgo

12- Pseudo -esfera

13- B Nenhuns

14 - D

15 - E Quero tornar claro...

16- D

Na letra a, o adjetivo anexo deve concordar com formulários: anexos. Na b, o

adjetivo caro deve concordar com camisa: ela está muito cara. Na c, a palavra bastante

é um advérbio de intensidade, pois se liga ao adjetivo; não pode ir ao plural. O gabarito

é a letra d, porque sós é adjetivo, equivalendo a sozinhas. Na letra e, o adjetivo pronto

tem de concordar com o substantivo preparativos. Corrija-se: "Estando prontos os

preparativos..."

17. a) necessária b) alerta c) bastantes

d) vazia e) meio

18. a) E b) C c) C d) E

e) C f) E g) E h) C

19. E

20. D



Mini teste gabaritado


Mini teste GABARITADO

8º ef manhã / tarde

Assunto: Conjunção – em 22/08/2011, segunda-feira



01 (ENEM – 2009)

Aumento do efeito estufa ameaça plantas, diz estudo.

O aumento de dióxido de carbono na atmosfera, resultante do uso de combustíveis fósseis e das queimadas, pode ter consequências calamitosas para o clima mundial, mas também pode afetar diretamente o crescimento das plantas. Cientistas da Universidade de Basel, na Suíça, mostraram que, embora o dióxido de carbono seja essencial para o crescimento dos vegetais, quantidades excessivas desse gás prejudicam a saúde das plantas e têm efeitos incalculáveis na agricultura de vários países.

O texto acima possui elementos coesivos que promovem sua manutenção temática. A partir dessa perspectiva, conclui-se que

(A) a palavra “mas”, na linha 3, contradiz a afirmação inicial do texto: linhas 1 e 2.

(B) a palavra “embora”, na linha 4, introduz uma explicação que não encontra complemento no restante do texto.

(C) as expressões: “consequências calamitosas”, na linha 2, e “efeitos incalculáveis”, na linha 6, reforçam a ideia que perpassa o texto sobre o perigo do efeito estufa.

(D) o uso da palavra “cientistas”, na linha 3, é desnecessário para dar credibilidade ao texto, uma vez que se fala em “estudo” no título do texto.

(E) a palavra “gás”, na linha 5, refere-se a “combustíveis fósseis” e “queimadas”, nas linhas 1 e 2, reforçando a ideia de catástrofe.

02. "Porém aquele que fala, mal ou bem, sempre fala de si mesmo." (l. 4-5).

Por qual conector a conjunção destacada acima pode ser substituída sem que haja alteração de sentido?

a) Logo.

b) Pois.

c) Entretanto.

d) Porquanto.

e) Quando.





03. A ideia introduzida pela conjunção em destaque está em DESACORDO com a que vem indicada entre parênteses em:

a) "... como um cachorrinho..." (l. 9) - (comparação)

b) "Farei isso, pois, com os leitores." (l. 14) - (conclusão)

c) "Mas não tenho opção ..." (l. 17-18) - (oposição)

d) "... até que a redação do jornal me telefone..." (l. 19-20) - (lugar)

e) " 'quando já está pronto.' " (l. 31) - (tempo)



04. ...... seja promovida, ela dará uma festa, ...... ninguém ponha em dúvida seu sincero e imediato reconhecimento. A frase ganha sentido lógico e completo preenchendo-se as lacunas, respectivamente, com as expressões:

(A) Mesmo que - para que

(B) Embora - a fim de que

(C) Tão logo - mesmo que

(D) Ainda que não - tão logo

(E) Não obstante - a menos que

05. Na frase "De um ano que, afinal, também não teve muitos escrúpulos, pois só se contradisse", a palavra pois pode ser substituída, sem alteração de sentido, por:

a) portanto

b) por conseguinte

c) visto que

d) caso

e) ainda que



06. A classe gramatical da expressão ao contrário, em "mas, ao contrário, tende a satisfazer as exigências do mercado", é:

a) locução prepositiva

b) locução adverbial

c) advérbio de negação

d) conjunção coordenativa adversativa

e) conjunção subordinada concessiva

7 "Esse progresso mecânico, porém, baseado apenas no domínio..." Assinale a alternativa em que não aparece palavra ou expressão que substitui, com perfeição, a conjunção "porém":

a) entretanto

b) no entanto

c) todavia

d) porque

e) contudo

8. O conectivo sublinhado estabelece uma ligação mal feita (coesão inadequada), quanto ao sentido, em:

a) Li este livro, mas não o entendi.

b) Como chegou atrasado, proibiram-no de entrar.

c) Ainda que ele queira, ninguém o ajudará em suas tarefas.

d) Estudou muito pouco para o concurso, pois conseguiu passar.

e) Tudo terminará bem, desde que o chefe permita a saída de todos.



9. Nas frase abaixo, cada espaço pontilhado corresponde a uma conjunção retirada.

1. "Porém já cinco sóis eram passados ....... dali nos partíramos..."

2. ....... estivesse doente faltei à escola.

3. ....... haja maus nem por isso devemos descrer dos bons.

4. Pedro será aprovado ....... estude.

5. ....... chova sairei de casa.



As conjunções retiradas são, respectivamente:

a) quando, ainda que, sempre que, desde que, como

b) que, como, embora, desde que, ainda que

c) como, que, porque, ainda que, desde que

d) que, ainda que, embora, como, logo que

e) que, quando, embora, desde que, já que



10. A vida transcorre entre o sucesso e o insucesso. É importante, .........., que o adolescente enfrente adversidades, fracassos e frustrações para que possa, segundo a canção popular, "sacudir a poeira e dar a volta por cima". A conjunção que introduz uma ideia de conclusão é:

a) porquanto d) contudo

b) porém e) conquanto

c) pois



11. Em: "... esses merecem perdão ou reparação total?" O conectivo ou encerra a ideia de:

a) exclusão d) condição

b) alternância e) simultaneidade

c) adição

12) Embora todas as conjunções sejam aditivas, uma oração apresenta ideia de adversidade:

a) Não achou os documentos e nem as fotocópias.

b) Queria estar atento à palestra e o sono chegou.

c) Não só aprecio a Medicina como também a Odontologia.

d) Escutei o réu e lhe dei razão.

e) Não só escutei o réu mas também lhe dei razão.



13. "Podem acusar-me: estou com a consciência tranquila." Os dois pontos do período acima poderiam ser substituídos por vírgula, explicando-se o nexo entre as duas orações pela conjunção:

a) portanto d) pois

b) e e) embora

c) como



14. (EPCAR) Aponte a alternativa em que a palavra em negrito é conjunção explicativa:

a) Como estivesse cansado, não foi trabalhar.

b) Assim que fores ao Rio, não te esqueças de avisar-me.

c) Retirou-se antes, já que assim o quis.

d) Não se aborreça, que estamos aqui para ouvi-lo.

e) Não compareceu, porque não foi avisado.



15. (UC-MG) Em "Orai porque não entreis em tentação", o valor da conjunção do período é de:

a) causa d) explicação

b) condição e) finalidade

c) conformidade



16. (FECAP) Classifique as palavras como nas construções seguintes, numerando, convenientemente, os parênteses:



1) preposição

2) conj. subord. causal

3) conj. subord. conformativa

4) conj. coord. aditiva

5) adv. interrogativo de modo



( ) Perguntamos como chegaste aqui.

( ) Percorrera as salas como eu mandara.

( ) Tinha-o como amigo.

( ) Como estivesse frio, fiquei em casa.

( ) Tanto ele como o irmão são meus amigos.



a) 2 - 4 - 5 - 3 – 1 d) 3 - 1 - 2 - 4 - 5

b) 4 - 5 - 3 - 1 – 2 e) 1 - 2 - 4 - 5 - 3

c) 5 - 3 - 1 - 2 – 4



Textos para a questão 17

1 - Soneto de Fidelidade

Vinicius de Moraes



De tudo ao meu amor serei atento

Antes, e com tal zelo, e sempre, e tanto

Que mesmo em face do maior encanto

Dele se encante mais meu pensamento.



Quero vivê-lo em cada vão momento

E em seu louvor hei de espalhar meu canto

E rir meu riso e derramar meu pranto

Ao seu pesar ou seu contentamento



E assim, quando mais tarde me procure

Quem sabe a morte, angústia de quem vive

Quem sabe a solidão, fim de quem ama



Eu possa me dizer do amor (que tive):

Que não seja imortal, posto que é chama

Mas que seja infinito enquanto dure.



2 - Soneto do Amor Total

Vinicius de Moraes



Amo-te tanto, meu amor... não cante

O humano coração com mais verdade...

Amo-te como amigo e como amante

Numa sempre diversa realidade.



Amo-te afim, de um calmo amor prestante

E te amo além, presente na saudade

Amo-te, enfim, com grande liberdade

Dentro da eternidade e a cada instante.



Amo-te como um bicho, simplesmente

De um amor sem mistério e sem virtude

Com um desejo maciço e permanente.



E de te amar assim, muito e amiúde

É que um dia em teu corpo de repente

Hei de morrer de amar mais do que pude.





17. Apresenta incorreta análise da conjunção ou da locução conjuntiva no seguinte item:

a) “E em seu louvor hei de espalhar meu canto” – coordenativa aditiva

b) “quando mais tarde me procure” – coordenativa temporal

c) “Mas que seja infinito enquanto dure” – coordenativa adversativa

d) “Amo-te como um bicho, simplesmente” – coordenativa comparativa



18. A nova bomba anunciava o rápido desfecho da guerra em curso contra o Japão. Mas também prenunciava uma nova era, cheia de inquietações:” A expressão destacada exprime:

• a) adição.

• b) alternância.

• c) contraste.

• d) conclusão.

• e) explicação.

19. A questão a seguir apresenta um período que você deve modificar, iniciando-o conforme se sugere, mas sem alterar a ideia contida no primeiro. Em consequência, outras partes da frase sofrerão alterações. Assinale a alternativa que contém o elemento adequado ao novo período. - "Não tendo confirmado sua chegada, não fui esperá-lo” Comece com: Não fui esperá-lo, ...

• a) a menos que

• b) por que

• c) visto que

• d) se bem que

• e) contudo



20. Assinale a sequência de conjunções que estabelecem, entre as orações de cada item, uma correta relação de sentido. 1. Correu demais, ... caiu. 2. Dormiu mal, ... os sonhos não o deixaram em paz. 3. A matéria perece, ... a alma é imortal. 4. Leu o livro, ... é capaz de descrever as personagens com detalhes.5. Guarde seus pertences, ... podem servir mais tarde.

• a) porque, todavia, portanto, logo, entretanto

• b) por isso, porque, mas, portanto, que

• c) logo, porém, pois, porque, mas

• d) porém, pois, logo, todavia, porque

• e) entretanto, que, porque, pois, portanto





.........................................................................................................................

Colégio Brasil

9º do ensino fundamental - Turno: .................

Nome: - Nº:



(Destaque a parte na área pontilhada e entregue SOMENTE o gabarito – sem rasura nem o uso do corretivo)



01 C
 02 C
 03 D
04 C
 05 D
06 B
 07 B
 08 C
09 C
 10 D
11 C
12 D
13 C
14 D
 15 E
16 C
17 B
18 C
19 C
 20 B